Guy Stimbre en 2013 devant le Mystère IV du musée de Corbas . 

 

 

 

Début 1954, Guy Stimbre sur DH Vampire en provenance de Dijon (cigogne sur le fuselage).

L'escadre de Dijon nouvellement équipée d'Ouragans a convoyé ses DH Vampires sur l'école de chasse de Meknès. (Avant le brevet de pilote de chasse numéro 34598 du 25.3.1954 , promotion 52 E , la première à être breveté sur Vampire , les précédentes étant sur T33 ).

 

 

Commandant GUY STIMBRE

16000 heures de vols depuis 1950!!!

Du Maroc au Moyen Orient, a volé sur Vampire, Meteor, Ouragan, T33, Mystère IV, Vautour, Mirage IIIC... a piloté 60 types d'avions différents.

Deux "crashs" et une blessure au combat.

Une citation Ordre des Armées.

Deux citations Ordre du Corps d'Armée.

Officier de la Légion d'Honneur.

Parachutiste (2400 sauts) entre autre : champion du monde militaire par équipe en 1965.

 

et la passion toujours..........

 

 

Guy Stimbre signe des lithographies

de la toile "Vautour" de Jocelyn Lardy

 

 

 

 

 

 "Crash en Côte d'Or"

Le 12/09/1956 , le jeune sergent Guy Stimbre subit une panne de réacteur à 3000 pieds . Prêt à s'éjecter il réalise qu'il survole la commune de Noiron sous gevray près de Dijon. Il vire alors à 90 degrés et atterrit sur le ventre. Blessé au visage, il est extrait de l'avion par deux locaux qui le ramènent au village en traction Citroën où il refusera poliment de trinquer pour fêter l'évènement. Peu de temps après, il est à noter qu'un évènement semblable près de Dijon entrainera la mort du pilote.

Le 25 janvier 2014, Madame Claudette Guillemaud, maire de Noiron sous Gevray, organise une petite commémoration surprise de l'évènement en présence du conseil municipal, d'élus , des membres du village, de Jocelyn Lardy et de Guy Stimbre .

 

Crash aérien Noiron-sous-Gevrey : retour sur une histoire insolite

paru dans " le bien public" . fevrier 2014

Claudette Guillemaud a reçu Jocelyn Lardy et Guy Stimbre.  Photo Guy Morot

 

Grâce au peintre Jocelyn Lardy, la maire Claudette Guillemaud a ­accueilli Guy Stimbre. ­L’ancien pilote a raconté son ­arrivée dans la commune.

La maire Claudette Guillemaud, à reçu Guy Stimbre, ancien pilote de chasse, au cours d’une cérémonie pleine de souvenirs et d’évocations d’un événement passé.

Guy Stimbre a évoqué avec précisions les circonstances de la mésaventure qui l’a conduit, un jour, à Noiron-sous-Gevrey.

Une arrivée impromptue

« C’est le 12 septembre 1956 que j’ai foulé le sol de Noiron pour la première fois. Pilote de chasse à la base aérienne 102, alors âgé de 24 ans, aux commandes d’un Mystère 4, je rentrais d’une mission en compagnie de trois autres avions. À l’approche de la piste, amorçant une opération de ralentissement, le réacteur de mon appareil s’est coupé et il m’a été impossible de le remettre en marche. Afin d’éviter le village qui se trouvait devant moi, j’ai alors effectué un virage. Puis, trop bas, environ 1 000 pieds (300 mètres), pour utiliser mon siège éjectable, j’ai décidé de me poser dans un champ sans utiliser le train d’atterrissage. Lorsque l’avion s’est immobilisé, légèrement blessé à la tête, un habitant de Noiron, Guy Bussière, garagiste, se promenant avec son jeune chien, est venu à mon aide pour m’extraire de l’avion. Mon sauveteur m’a alors conduit à son domicile et installé sur le lit, chaussé de mes bottes boueuses. Il m’a proposé un verre de gnôle pour me remettre de mes émotions ; devant mon refus, il a admis que ce remontant lui était à lui aussi ­nécessaire. Quelques mois plus tard, je suis revenu à Noiron saluer et remercier M. Bussière pour l’aide qu’il m’avait ­apportée au cours de cet événement. »

Quand le héros raconte

Dans l’une de nos éditions de septembre 1956, Guy Bussière, le héros du jour, racontait à Jean Morino, journaliste, cet accident : « Je vis l’appareil raser la cime des peupliers. Il n’en sortait aucun bruit de moteur. Je pressentis l’accident, ma réaction fut de courir. L’avion perdit de la hauteur, effleurant le sol à peine humide. Il continua sa trajectoire et s’immobilisa en 200 mètres. J’accourus aussitôt et, à travers la verrière, j’aperçus le pilote évanoui, je tirai sur une manette et le cockpit sauta en l’air. Avec l’aide d’un pêcheur qui s’était approché, avec ­précautions, nous sortîmes le pilote. Se retrouvant sur ses jambes, en s’appuyant sur nos épaules, il parcourut avec nous près d’un kilomètre pour ­arriver à ma ­voiture. Je l’emmenai chez moi, puis les autorités de la base aérienne vinrent le chercher pour l’emmener à l’hôpital ».

C’est grâce à Jocelyn ­Lardy, peintre amateur et passionné d’aviation et d’automobile, que la rencontre entre les habitants de Noiron-sous-Gevrey et Guy Stimbre a pu avoir lieu. En effet, ayant eu connaissance de cet épisode, il l’a reproduit sur une toile, et c’est ainsi que Claudette Guillemaud a mis sur pieds la ­rencontre.

• Le commandant Guy Stimbre a totalisé 15 760 heures de vols depuis 1950.

• Du Maroc au Moyen-Orient, il a volé sur Vampire, Meteor, Ouragan, T33, Mystère IV, Vautour, Mirage IIIC.

• Deux crashs et une blessure au combat.

• Une citation à l’Ordre des armées.

• Deux citations à l’Ordre du corps d’armée.

• Chevalier de la Légion d’honneur.

• Parachutiste (2 400 sauts) entre autres : champion du monde militaire par équipe en 1965.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plusieurs articles de l'évènement paraitront dans la presse de 1956. 

Photo du crash en 1956 .avion de la SPA 57 de l'escadron II/2 Côte d'or .

 

 

Guy stimbre, 82 ans, raconte l'histoire aux membres du village . Certains témoins sont encore présents, beaucoup ne savaient pas que leur village avait échappé à une catastrophe.

 

Guy Stimbre dédicace des reproductions de la toile de Jocelyn Lardy "Crash en côte d'or" . Il écrit : "Souvenir d'un évènement particulier qui a changé le cours de ma vie et peut. être celui d'un beau village Bourguignon"